Du POMMIER au CERISIER

La France vue par le Japon

Le site de Caen accueille depuis longtemps de nombreux employés d’autres sites du groupe Murata. Nous avons déjà parlé des liens entre la France et la Finlande (LPM#15), intéressons-nous aujourd’hui aux 8 salariés venus de Yasu, au Japon. Parmi eux, Kaito TANAKA, Takumi SHIMODA, Shintaro KUBO et Katsumi SUZUKI, récemment embauchés en R&D, nous ont livré leurs premières impressions.

Une expérience du silicium

Différents parcours, mais un point commun : leur connaissance du semi-conducteur. Tous ont la particularité d’avoir déjà manipulé le silicium dans leur vie professionnelle. Takumi S. a travaillé sur des puces en silicium dans le développement d’imprimantes à jet d’encre, et Kaito T. nous dit « J’ai étudié l’ingénierie des semi-conducteurs avec la caractérisation électrique du silicium sur isolant (SOI) ».

La France en quelques mots

L’avis sur les Français est partagés par tous, et ça fait plaisir : « Les Français sont très gentils. Dans ce bureau, tous les employés viennent nous dire bonjour ce qui me rend très heureux. Quand je vais faire mes courses et que je ne sais pas comment acheter des légumes, les vendeurs sont très gentils et très serviables. En dehors du Japon, la plupart des Japonais ne parlent pas à ceux qu’ils ne connaissent pas alors qu’ici, les personnes sont plus accessibles. » – Takumi S.

En plus d’un accueil chaleureux et positif, le mode de vie fait l’unanimité : tous ont pu profiter de leur temps libre pour visiter les endroits typiques de la Normandie : le Mont-Saint-Michel, Honfleur, Bayeux, Clécy… Une découverte culturelle alliant architecture normande et gastronomie !

Malgré la richesse de notre cuisine, tous ont indiqué que la nourriture japonaise leur manquait. Il leur est difficile de cuisiner des plats typiques, car les ingrédients traditionnels de ces plats, tels que les rāmens, sont rares sur le territoire normand. « Mon plat japonais préféré est le yakiniku, c’est du bœuf, du porc ou du poulet grillé, pas comme les plats français parce que la viande française est très épaisse. Ce qu’on utilise pour le yakiniku, ce sont des tranches très fines. Pour l’instant, je ne peux pas cuisiner cela car je ne trouve pas d’endroit où trouver ce type de tranches. » – Kaito T.

Plusieurs de nos habitudes françaises ont pu les surprendre : « Ce qui m’a surpris, c’est qu’au Japon tout le monde utilise un parapluie même s’il ne pleut pas beaucoup, mais ici à Caen personne n’utilise de parapluie, alors qu’il pleut beaucoup. » – Shintaro K.

En effet, le Japon est un pays où l’usage du parapluie est extrêmement répandu, aussi bien durant la saison des pluies (de juin à juillet) que durant les beaux jours, où les ombrelles remplacent les parapluies. Véritable élément de mode et de confort, plusieurs déclinaisons existent afin d’avoir un modèle adapté à chaque occasion ou style de vêtements. D’après une enquête de Weather News en mai 2022, on compte en moyenne 4.2 parapluies par personne au Japon !

Autre habitude courante en France contrairement au Japon : l’utilisation régulière du klaxon. Utilisé autant pour signaler un mécontentement qu’un danger, les Français n’hésitent pas à utiliser cet avertissement sonore, pourtant très règlementé.

Enfin, la dernière habitude surprenante pour nos collègues expatriés : le non-respect du feu de circulation pour les piétons. Tandis que les Japonais les respectent scrupuleusement, les Français n’hésitent pas à traverser lorsque le feu est rouge. « Au Japon, si le feu est rouge, nous nous arrêtons de marcher même s’il n’y a pas de voiture, mais ici, ils traversent et je commence à faire la même chose, je suis français maintenant ! » – Katsumi S.

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