Du POMMIER au CERISIER

Vis ma vie d’expatrié aux USA

Il y a quelques mois, Frédéric NODET et sa famille arrivait sur le sol américain pour vivre une nouvelle expérience au sein de Murata Amérique. Retour sur une expatriation au rythme de la COVID-19.

« Une expérience professionnelle à l’étranger m’a toujours fait envie. Les filles étant petites, c’était le bon moment. Une possibilité de poste est devenue une réalité et nous y voilà, ma femme, nos trois filles et moi, installés dans la Silicon Valley en Californie pour mon nouveau challenge au sein de Murata.

« Installés dans la Silicon Valley en Californie »

Une expatriation aux USA est déjà compliquée en temps normal : visa, assurance, santé, déménagement outre atlantique. Avec la pandémie, tout se complique et se ralentit… Les démarches administratives nous semblent longues et incertaines. Merci au soutien de Anne DETALLE pendant ces longs mois de préparation. De notre côté, nous préparons un déménagement compact, ce qui nécessite de vendre la quasi-totalité de nos meubles. Bon moyen de revenir à l’essentiel.

Quand tout à coup à la mi-juin…

Nous commençons à organiser les vacances d’été et à réinscrire les filles à l’école pour 2021/2022, quand tout à coup à la mi-juin, le rendez-vous à l’ambassade, pour obtenir le visa, est avancé : dans 7 jours ! Récemment, beaucoup de visas sont refusés ou mis en attente, l’appréhension est là. L’officier consulaire nous confirme que les visas sont accordés ! Covid-19 oblige, nous avons désormais 30 jours pour entrer aux États-Unis.

… Branle-bas de combat !

30 jours pour clore la vente des meubles et de nos affaires, préparer le déménagement, gérer la maison, boucler les 18 valises. Mais, « first things first », on organise la fête de départ !

« Nous avons 30 jours pour entrer aux États-Unis »

Nous dépensons beaucoup d’énergie, on aborde la dernière ligne droite. Allez, on tient le bon bout. Après 2 jours de voyages, 12 heures de vol et 1 heure d’attente à la douane (la plus longue des heures), nous foulons enfin le sol américain !! Super bien accueillis par Araki-san (la responsable des ressources humaines en charge des expatriés). Pendant que nous bouclions notre vie en France, les RH de San José se sont occupés de nous accueillir et de nous loger. Ils nous ont mis le pied à l’étrier.

Une arrivée en toute discrétion

L’intégration chez Murata :

Mon premier jour démarre par une réunion d’équipe. Idéal pour commencer à tisser des liens. L’équipe est fortement multiculturelle. Et le Japon tient la première place.

Intégration à l’équipe de Murata San José

Intégré à la « Connectivity business unit », notre équipe de « business developers » promeut les produits Murata, en étroite collaboration avec les responsables de comptes (ventes) et les « product divisions ». Et le portefeuille de produits est très vaste. Les premières réunions de promotion révèlent l’intérêt des clients et amènent des demandes d’échantillons. Pour le moment, encore beaucoup de télétravail, mais les conditions sanitaires s’améliorent et Murata espère un retour sur site à la mi-octobre.

En parallèle, notre petite famille s’organise. Une fois notre logement définitif trouvé et le décalage horaire de 9 h digéré.

Le camping à la maison

Les missions s’enchaînent : voiture, sièges auto, minimum pour cuisiner, sortir du mode « indoor camping ».

Bilan au bout de 2 mois : notre déménagement n’est pas arrivé, mais nous avons chacun un lit, le salon et la salle à manger sont confortables grâce aux nombreux « garage sales » (vide-greniers) et à l’aide de la communauté française. Toujours plus facile d’acheter que de vendre. Sur ce territoire d’expatriation, les gens vendent de tout et tout le temps. « Leboncoin » local est notre meilleur ami. Les filles ont commencé l’école américaine. Le quotidien s’organise.

Un nouveau mode de vie :

Étonnamment, pour une région aussi peuplée, la nature est partout présente. Dans les jardins publics, les rapaces essaient d’attraper les écureuils. Les oies, et mêmes des biches, tentent de vivre paisiblement à l’ombre des séquoias. Dans les parcs naturels jouxtant la silicon valley, nous entrevoyons l’immensité des USA. Et les colibris viennent butiner dans les jardins.

La Silicon Valley vue du sommet du rocher de Sanborn

Moins bucolique, nous vérifions fréquemment la qualité de l’air pour filtrer l’air si nécessaire, dégradée par les gigantesques feux de forêts, à des centaines de kilomètres de chez nous. Heureusement, le Dixie Fire a été maîtrisé ces derniers jours.

« La nature est partout présente »

Notre boulangerie nous manque et les fromages au lait cru également. En revanche, la pluie ne nous manque pas : pas une goutte en 2 mois.

En finissant cet article, nous avons le cœur léger : les États-Unis viennent de lever les restrictions de voyages pour les Européens ! Cela veut dire que nos familles pourront venir nous voir. La Californie s’est soudainement rapprochée de la France. »

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