Innovation

L’investissement au quotidien

Depuis l’acquisition de MIS par Murata, notre parc de machines a bénéficié de 25 millions d’euros d’investissement.

Voici comment sont répartis nos investissements :

  • La gestion d’obsolescence : la capacité de financement du groupe a permis d’accélérer le remplacement de nos machines depuis ces cinq dernières années. Plusieurs équipes interviennent dans cet investissement : les clusters de production, l’infrastructure ainsi que le test. Un recensement des besoins, un vote pondéré ainsi qu’une gestion des priorités sont mis en place avant une présentation officielle aux équipes Japonaises.
  • L’augmentation des capacités : elles nous permet d’améliorer la bande passante de la Production (le premier investissement a eu lieu 3 mois après qu’IPDiA soit devenu MIS avec l’acquisition d’un four de diffusion ainsi que d’une machine de gravure profonde). Ces investissements s’accompagnent en parallèle de l’amélioration de la capacité de nos machines.
    En 2021, pour anticiper les futurs besoins de volume de production liés à Samsung, un important travail a été réalisé pour visualiser les potentiels goulots d’étranglement et pour proposer des scénarios.
    Par exemple, un Ringi a été soumis par MIS et validé par C2R et MMC pour investir dans l’amélioration du Testeur SPEA C600.
  • Les nouvelles technologies : cette catégorie d’investissement est en lien direct avec nos équipes de R&D. L’intégration du PICS5 dans notre process de fabrication a entraîné l’acquisition de nouvelles machines dans notre parc industriel avec notamment l’arrivée courant septembre de la machine d’anodisation (AAO) qui représente un investissement de plus de 2 millions d’euros.

En attendant la livraison et l’installation de cette machine, un de nos opérateurs Jean-Charles Bridier a travaillé pendant plusieurs semaines sur un équipement du même type pour se former à cette technologie.

L’acquisition d’une nouvelle machine au sein de notre site industriel nécessite un important travail avant de pouvoir l’intégrer dans notre chaîne de production : une machine répond aux caractéristiques « standards » du marché, c’est ensuite aux équipements de MIS de rédiger un cahier des charges précis et détaillé et de créer ses « propres recettes » pour répondre à la problématique de nos produits.

D’un point de vue organisationnel, un plan d’investissement à 3 ans est fixé avec la détermination des besoins matériels ainsi que financiers : la gestion d’obsolescence ou le renouvellement de notre parc industriel prend plusieurs années, entre le moment où le besoin est validé jusqu’à la qualification de la machine sans oublier la qualification par le client. C’est pourquoi les différentes étapes d’anticipation sont primordiales au bon fonctionnement ainsi qu’à l’équilibre de notre parc de machines.

Jean-Charles BRIDIER, Opérateur Conducteur d’Équipement

« Cette mission à Grenoble m’a permis de sortir de ma zone de confort et de découvrir un site taille XXL avec deux fab qui ont des équipements à la pointe de la technologie. Cela m’a également permis de découvrir une nouvelle organisation dans le monde du semi-conducteur […]. Au final, ce déplacement ne m’a apporté que du plus, aussi bien professionnellement que personnellement. Je n’ai aucun regret d’être parti 4 mois à Grenoble et si c’était à refaire, ce serait avec plaisir.

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