Du POMMIER au CERISIER

La France à travers leurs yeux : la vie française racontée par nos salariés étrangers

Depuis plusieurs mois, Murata Caen intègre de nouveaux collaborateurs expatriés venus du Japon et de Finlande. Pour mieux les découvrir, nous avons recueilli leurs premières impressions sur leurs découvertes culturelles, leurs expériences culinaires et leur adaptation professionnelle.

Tomoyuki Ueda – Du matcha japonais au camembert normand

Originaire d’Uji City, près de Kyoto, Tomoyuki, ou « Tomo », a rejoint Murata en 2005. Après plusieurs années à l’international, il est arrivé à Caen en avril 2025 comme vice-président et Directeur des services Finance, IT et RH.

Tomo a été séduit par la beauté et l’atmosphère normandes. Passionné de golf, découvert en France après 25 ans de volleyball, il apprécie la gastronomie locale : « Le fromage, le vin, la bière… J’adore, même si la cuisine japonaise me manque, surtout les bento », confie-t-il.

Il a été surpris par la fermeture des commerces le dimanche : « Au Japon, tout est ouvert presque tout le temps. Ici, le dimanche, c’est un jour calme ! ». Pour garder le lien avec sa famille au Japon, ils partagent des repas à distance chaque week-end.

Shinya Masuno – La passion du fromage et la surprise du riz en salade

Installé à Caen depuis février 2025 avec sa femme et leur fils de trois ans, Shinya vient d’une région japonaise au climat proche de celui de la Normandie. « Le premier jour, il faisait beau, c’était comme si le temps me disait ‘bienvenue’ ».

Après un parcours en Finlande et au Japon, il a rejoint Caen pour découvrir un nouveau groupe et de nouvelles méthodes de travail. Il trouve les relations entre collègues plus chaleureuses et moins formelles qu’au Japon.

Grand amateur de gastronomie, il a rapidement adopté le camembert (moins cher et plus accessible qu’au Japon), tout en regrettant le natto, plat japonais fermenté. Il a été surpris de voir que le riz pouvait se manger froid en salade : « Au Japon, on ne mange pas ça comme ça, c’est vraiment différent ici ! »

Shingo Yoneda – Défis linguistiques et découvertes gastronomiques

Arrivé en mai 2025, Shingo vit seul à Caen, sa femme et sa fille étant restées au Japon.

Il apprécie le calme de la ville et la douceur du climat normand : « Ici on respire, la densité de population est bien moindre ». Côté gastronomie, il avoue que le poisson japonais lui manque, même s’il goûte les spécialités locales comme les tripes à la mode de Caen. La langue reste un obstacle : « Communiquer dans les magasins n’est pas toujours facile, parfois les vendeurs ne me comprennent pas », confie-t-il.

Pekka Hasu – Regard croisé entre la Finlande et la France

Arrivé en avril 2025 comme responsable qualité client après plusieurs années en Finlande, Pekka souligne que la langue complique sa vie quotidienne, notamment pour les démarches administratives : « À mon arrivée, je n’arrivais même pas à prononcer mon adresse, et je ne peux toujours pas ! », plaisante-t-il.

Passionné d’histoire militaire, il a visité plusieurs sites de la Seconde Guerre mondiale, comme Omaha Beach : « Comprendre les erreurs du passé est essentiel pour ne pas les reproduire. »

Il note des différences culturelles au travail et dans la vie : « En Finlande, on prend le café pour survivre, ici c’est un moment de partage. » Les repas sont aussi plus conviviaux : « Après un mois, je connais mieux mes collègues ici qu’en Finlande, les Français sont beaucoup plus ouverts. » Il évoque aussi les ronds-points, dont le sens est inversé par rapport à la Finlande.

Autre différence : le pain, « Ici il est trop blanc, en Finlande on mange surtout du pain noir. », et les saunas, « Chez nous, il y en a dans la majorité des salles de bain, c’est un rituel pour se détendre et se ressourcer. » (ndlr : 3 millions de saunas pour 5.5  millions d’habitants)

Ces témoignages illustrent la richesse et la diversité des expériences vécues par nos collaborateurs expatriés. Entre découvertes culturelles, défis linguistiques et adaptations professionnelles, chacun construit son propre chemin d’intégration en France.

Le saviez-vous ?
Uji City, capitale japonaise du matcha, bénéficie d’un climat brumeux idéal pour cultiver des feuilles de thé de qualité. Grâce à un sol riche et des méthodes traditionnelles, elle produit le célèbre « Uji Matcha », reconnu pour sa couleur verte vive, son arôme intense et sa saveur unique. La ville abrite de nombreuses maisons de thé et boutiques qui perpétuent cet art ancestral.

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