Maxime LEMENAGER, nous parle de son parcours, son métier et ses missions actuelles en tant qu’Ingénieur de recherche en développement de procédés.

À quoi ressemble une journée type au travail ?
Les débuts de journée commencent par les mêmes tâches : vérification des e-mails et suivi de l’avancement des lots dont j’ai la charge en fab’.
Pour le reste, il n’y a pas de trame fixe car les sujets à traiter sont variés et dépendent des périodes. Mon but principal est de répondre aux besoins de la roadmap technologique en termes de développement et de qualification process. Cela passe par la réalisation d’études pour arriver aux spécifications demandées mais aussi par la compréhension des mécanismes qui régissent les propriétés de nos condensateurs pour augmenter nos connaissances sur les projets futurs. Ces études peuvent se dérouler au sein de Caen mais aussi en partenariat avec nos collègues de Yasu ou de Grenoble, des équipementiers ou bien le laboratoire commun IPDN.
Quels sont tes projets actuellement ?
Je travaille principalement sur le PICS6 avec le développement et la qualification du procédé. Je suis également en lien avec les équipes de production et de Yasu sur les thématiques liées à l’ALD («Atomic Layer Deposition» pour «dépot de couches atomiques» : l’une de nos briques technologiques fondamentales) pour la qualification des recettes sur nos équipements, le développement de futurs empilements diélectriques ou les démos avec les équipementiers. J’encadre également Ziad Gharibeh, thésard sur le sujet de l’AFM (Atomic Force Microscopy) appliqués à nos structures 3D en collaboration avec le laboratoire Crismat.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton activité professionnelle ?
Ce que j’aime c’est la variété des sujets traités et des interactions que je peux avoir. J’ai eu l’occasion de travailler avec les équipes de production, de Grenoble, du Japon et de nombreux fournisseurs d’équipements. J’aime avoir une vue d’ensemble de la technologie et pouvoir relier les propriétés électriques des condensateurs avec tout ce qu’il s’est passé pendant le procédé de fabrication.
Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
Je suis arrivé à IPDiA en 2015 pour mon stage de fin d’étude d’école d’ingénieur, spécialité Matériaux, de l’ESIR de Rennes. J’ai poursuivi le stage par la réalisation d’une thèse CIFRE entre IPDiA, qui en cours de route est devenu Murata, et l’INSA de Lyon sur le thème de l’ALD, en travaillant en salle blanche et en participant au développement du PICS5. J’occupe depuis 2019 le poste d’ingénieur process R&D.
Quels conseils donnerais- tu à un nouvel arrivant ?
Ne pas hésiter à demander de l’aide à ses collègues et s’intéresser à tous les sujets possibles, même ceux ne faisant pas partie de sa mission principale pour gagner en compétences. De plus, un œil extérieur peut souvent amener de nouvelles réflexions.
Une bonne adresse, ou un bon plan à partager ?
Sûrement déjà proposé, le classique Bistrot basque avec mention pour les chipirons à la plancha. Pour un bon brunch ou des burgers originaux, le Key’s & Co., et le restaurant l’Imprimerie pour son excellent rapport qualité/prix.
Une phrase, une citation qui te correspond ?
« L’homme qu’il faut, là où il ne faut pas, peut faire toute la différence », le G-man.
