La fabrication de composants électroniques a un impact environnemental majeur à l’échelle mondiale. Elle implique entre autres une consommation importante d’énergies et d’eau. Pour limiter ces effets, l’industrie innove en optimisant ses procédés, en réduisant ses consommations et en développant des filières de recyclage plus performantes.
L’eau
L’eau joue un rôle clé dans la fabrication de composants électroniques, par exemple pour le refroidissement des équipements ou pour le nettoyage des plaques de silicium. Pour ce dernier, l’eau ultrapure est obtenue via des traitements complexes comme l’osmose inverse, qui rejettent une grande part d’eau non utilisée. Par ailleurs, les fuites dans les réseaux de distribution, surtout sur un site ancien comme le nôtre, peuvent représenter une part non négligeable de la consommation totale, à l’image du réseau publique, pour lequel les fuites peuvent atteindre 15 à 30 % du volume d’eau transporté selon l’Agence de l’Eau.

Grâce à tous les investissements et efforts des dernières années, la consommation d’eau baisse alors même que la production augmente fortement.
L’électricité
L’électricité représente une part importante de la consommation énergétique. Les équipements de production, les salles blanches, les systèmes informatiques et les infrastructures nécessitent une alimentation stable et conséquente. C’est pourquoi Murata Caen investit dans l’optimisation énergétique, avec des technologies plus efficaces, ou encore la mise en place de systèmes de gestion énergétique intelligents.
Le gaz
Le gaz naturel est une autre ressource essentielle pour la production de composants. Chez Murata Caen, des contrats ont été renégociés pour intégrer une part croissante de gaz bio-sourcé. De plus, le raccordement au réseau de chaleur urbain permettra prochainement d’en réduire considérablement la consommation, et ce grâce à des innovations complémentaires liées à l’humidification de la salle blanche.

Les résultats sont là !
Les résultats sont encourageants : à production stable, les émissions de carbone et la consommation d’eau du site caennais ont nettement diminué ces dernières années, preuve concrète des efforts engagés. Ces améliorations sont d’autant plus notables que le site est ancien et nécessite une modernisation continue.
Pour conclure, il convient de rappeler que Murata agit par conviction éthique et souci de son image plus que par nécessité économique. Le groupe s’est d’ailleurs fixé un objectif ambitieux de neutralité carbone pour 2040 (scopes 1 & 2 ; et 2050 pour scope 2), dix ans avant les engagements initiaux. Localement, ces efforts préparent aussi l’entreprise à d’éventuelles contraintes réglementaires ou collectives futures.
En somme, la démarche environnementale de Murata Caen conjugue responsabilité sociale, innovation technique et performance économique. Elle illustre comment une industrie de pointe peut évoluer pour minimiser son impact tout en assurant sa compétitivité et son avenir.
