Interview

INTERVIEW : François LE CORNEC

François LE CORNEC

François Le Cornec, en charge du projet PICS5, nous parle de son parcours, son métier et ses missions actuelles.

À quoi ressemble une journée type au travail ?

Je n’ai pas vraiment de journée type, cela dépend fortement des activités du moment.
Depuis quelques semaines, nous avons lancé les premiers lots PICS5 en fab. Je démarre donc mes journées par faire le statut des lots en cours et des problèmes rencontrés. Ces points sont ensuite discutés en fab avec les ingénieurs Process avec lesquels on définit les actions et priorités pour la journée. PAr ailleurs, je travaille sur l’investissement de nouveaux équipements, nécessaires pour l’industrialisation du PICS5 à Caen. C’est un travail d’équipe, impliquant la R&D, la fab, les achats, la comptabilité…, qui nécessite des points d’avancement réguliers.

Quels sont tes projets actuellement ?

Vous l’avez compris, c’est principalement le projet PICS5 qui occupe mes journées. Le projet dont le développement a démarré il y a déjà plusieurs années en coopération avec le CEA-Leti à Grenoble, est rentré maintenant dans sa phase d’industrialisation. L’année 2020 a commencé avec l’arrivée de la machine de dépôt ALD Picosun.

Nous préparons maintenant l’arrivée du nouveau microscope électronique (Hitachi SEM-CD) prévue en janvier, pour l’inspection des nanopores, dont les dimensions sont 10 fois plus petites que celles des tripodes en PICS4. Nous préparons enfin le dernier investissement relatif au PICS5 qui porte sur l’équipement avec lequel les nanopores seront fabriqués. Ce type d’équipement n’est pas disponible sur le marché et il est donc nécessaire de détourner l’utilisation de machines existantes en y apportant quelques modifications. Un certain nombre de questions techniques doivent être encore levées avant e pouvoir passer commande.

En-dehors du PICS5, je suis également impliqué dans le groupe de travail sur la résolution du problème de sticking (collage) des tripodes. L’investissement d’une machine de séchage à l’alcool (IPA dryer), vient d’être validé et devrait nous aider à résoudre ce problème.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton activité professionnelle ?

Ce poste charnière entre la R&D et la production me plaît particulièrement. D’un côté, j’aime les aspects d’innovation, de développement de nouvelles technologies et de l’autre la mise en place de l’infrastructure (équipement, procédés…) nécessaire pour la mise en production de nouveaux produits.

Tous ces défis sont atteignables uniquement par le travail en équipe où chacun met ses compétences au service du projet. C’est ce qui me plaît le plus.

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

J’ai démarré sur les chantiers de forages pétroliers sur terre et en mer pour assurer la maintenance des équipements de mesure et la surveillance des paramètres de forage. Puis, après avoir passé 6 ans en métrologie puis en support process à MATRA MHS à Nantes, je me suis expatrié 3 ans aux Pays-Bas pour travailler chez Philips à Nijmegen dans la fab 8″ MOS4 qui démarrait. J’ai découvert la Normandie et Caen en 2000 en intégrant le secteur des dépôts en fab2 comme ingénieur process. Deux ans plus tard, je démarrais l’aventure du développement du PICS5 jusqu’à son transfert dans une fab de sous-traitance (ASMC) à Shangaï. Juste avant la création d’IPDiA, je suis parti à Colombelles chez NXP puis Telit, pour prendre en charge l’industrialisation de modules Telematics (voitures connectées). Je suis revenu sur le site de Côte de Nacre en janvier 2018.

Quels conseils donnerais-tu à un nouvel arrivant ?

Être curieux, ne pas hésiter à s’intéresser ou même s’investir dans des domaines autres que ceux relatifs à sa fonction.

Par ailleurs, je pense que c’est une réelle chance de travailler au sein d’un groupe international comme Murata. Il est important de suivre l’actualité de la société et de saisir voire de créer les opportunités pour échanger avec des collègues travaillant sur d’autres sites ou divisions.

Une phrase, une citation qui te correspond ?

Le bonheur, c’est de savoir apprécier les choses simples de la vie.

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