Nicolas Normand, en charge du segment de marché Médical côté applications nous parle de son parcours et de ses missions au sein de l’équipe Développement Produits de la R&D.
À quoi ressemble une journée type au travail ?
« Elle commence en général par la revue de mes actions journalières et hebdomadaires. Je mets à jour cette liste en fonction des demandes complétées et des nouvelles demandes. Je prend mon café avec les collègues et après j’attaque ma liste d’actions. Mes interlocuteurs privilégiés sont Sébastien L, Fayçal M., les chefs de projets et le service communication. La journée type n’existe pas ! Elle va se construire au fur et à mesure des priorités, je peux alterner entre mes projets sur les démonstrateurs technologiques, les pré-études pour les clients du médical, rédiger une présentation pour participer à une conférence, apporter mon expertise côté design. Supporter techniquement l’équipe des ventes. Étudier les solutions de nos clients, identifier les brevets clefs et proposer de nouvelles idées. »
Quels sont tes projets actuellement ?
« Nous venons de finir une carte électronique avec des capacités enterrées. Nous sommes sur le point de valider un démonstrateur technologique pour le partager avec nos clients et ainsi les convaincre de l’intérêt de nos technologies. Il y a un nouveau produit pour notre client Boston, ils travaillent sur la prochaine génération de pacemaker toujours pour réduire la taille du dispositif. Medtronic vient de nous partager une nouvelle spécification pour un de leur futur neurostimulateur. »
Qu’est-ce que tu préfères dans ton activité professionnelle ?
« Travailler dans le domaine du Médical est gratifiant en soi. Mais ce qui me stimule est le fait de trouver de nouvelles opportunités technologiques, comprendre les applications de nos clients et identifier leurs problématiques pour pouvoir leur faire des propositions pertinentes. J’ai beaucoup de chance de travailler avec des équipes internationales (USA, Asie et Europe), chacune a sa façon de voir et de faire les choses, c’est très instructif. Les dispositifs implantables sont un domaine très dynamique et très innovant et je suis toujours surpris par le degré d’intégration des systèmes comme par exemple le pacemaker leadless (les pacemakers qui ne comportent plus les longues électrodes entre le boîtier du pacemaker et le cœur). »
Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?
« J’ai fait une partie de mes études à Cherbourg. Une fois mon DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) en poche je suis parti sur Caen pour faire l’ENSICAEN option Micro-électronique. Après j’ai commencé comme prestataire de service dans les sous-marins nucléaires à Cherbourg. Pendant 3 mois ma mission était de concevoir le réseau électrique du sous-marin nucléaire « le terrible ». Ensuite toujours en prestataire de service (Chez Alyotech) j’ai travaillé à l’époque du Sb Sip program à Colombelles (le service qui est devenu IPDiA), c’était en 2007 on commençait tout juste les discussions avec Medtronic sur les premiers échantillons PICS3. Peu de temps après IPDiA s’est créée et j’ai eu l’opportunité d’intégrer cette dernière. »
Quels conseils donneraois-tu à un nouvel arrivant ?
« Pour moi l’une des qualités principales à avoir est la curiosité, nous sommes dans une entreprise de semi-conducteur avec des projets qui touchent à des domaines d’activités très variés (filtre à bière, démodulateur optique, pacemaker…). Nos métiers nous demandent de continuellement apprendre, se tenir informé pour être capable de s’adapter rapidement à l’évolution des technologies. Il y a beaucoup de personnes avec une grande expérience des métiers du semi-conducteur. C’est une chance de débuter sa carrière aux côtés de gens qui partagent leur expérience. »
Une phrase, une citation qui te correspond ?
« La logique vous mènera d’un point A à B, l’imagination vous mènera partout. » – Albert Einstein.

