Du POMMIER au CERISIER

Venir étudier et travailler en France

Venus respectivement d’Inde, du Japon et du Mexime, Sneka Prabhakaran, Kou Ihara et Emmanuel Garcia Ramirez sont actuellement en Doctorat chez MIS et préparent une thèse. Ils nous parlent de leur parcours et des différences culturelles qu’ils expérimentent…

Comment avez-vous connu Murata et le site de Caen ?

  • Sneka : « J’ai d’abord connu l’entreprise en France l’an dernier ainsi que l’offre de stage par le biais de mon université (Grenoble INP-PHELMA). Je faisais à l’époque mon master en matériaux fonctionnels et je recherchais des stages en lien avec ma spécialisation. »;
  • Emmanuel : « La première fois que j’ai entendu parler de Murata, c’était au Mexique. Quand je travaillais dans une entreprise automobile. Murata était un fournisseur de composants passifs. En France, ma première expérience professionnelle avec Murata MIS a eu lieu lors d’un stage en 2020. J’ai pris contact avec l’équipe de Murata Grenoble et j’ai été très intéressé par les recherches effectuées. Et j’ai suivi cette voie de recherche depuis. »;
  • Kou : « Murata est l’une des entreprises les plus connues dans le domaine des appareils électriques au Japon. J’ai donc connu cette entreprise dès mon entrée à l’université au Japon. Je suis venu en France en tant qu’étudiant en double diplôme entre l’université japonaise (Kyushu Institute of Technology) et l’université française (École des Mines de Nancy) il y a trois ans. Au dernier trimestre de mes études en France, j’ai trouvé un stage sur le dépôt de couches minces par ALD pour les condensateurs 3D intégrés chez Murata Integrated Passive Solutions. Suite à ce projet de stage, j’ai poste actuel (CIFRE entre MIS et CIMAP – Université de Caen). ».

En quoi consistent vos travaux actuels, quels sont vos projets futurs ?

  • Kou : « Mon travail quotidien est la recherche scientifique et le développement de nos produits. Comme je travaille également au CIMAP, il m’arrive de visiter le laboratoire pour la caractérisation des plaquettes que j’ai fabriquées chez MIS. Grâce à ce programme pour apprendre ce domaine des dispositifs électriques, puis je voudrais contribuer à cette industrie pour l’avenir. »;
  • Sneka : « Après avoir terminé mon doctorat, j’espère trouver un emploi dans l’industrie de la microélectronique. ».

Quelles sont les principales différences culturelles que vous constatez ?

  • Sneka : « Je pense que la France offre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée que l’Inde. J’ai aussi plus de jours de vacances. Les Français sont plus aventureux lorsqu’il s’agit d’activités de loisirs (du moins d’après ce que j’ai vu autour de Grenoble). La géographie est également très différente. J’essaie encore de m’adapter à l’hiver, auquel je ne suis pas du tout habituée. Cela rend également les voyages intéressants, car tout me semble nouveau. »;
  • Kou : « Depuis que j’ai commencé à travailler chez MIS, j’ai trouvé beaucoup de différences. La principale différence est qu’il y a de longues vacances chaque année. Par rapport à mon pays, il est plus facile d’avoir un jour de congé, même de longues vacances. »;
  • Emmanuel : « Des différences comme la nourriture, la langue, la musique et les traditions sont très éloignées. Pour en citer quelques-unes : j’ai l’habitude de manger beaucoup de nourriture épicée et ici il est très difficile de trouver ces ingrédients, d’un autre côté les fromages français sont les meilleurs. La tradition du dimanche, par exemple, est une autre différence. En France, presque tous les commerces sont fermés le dimanche, alors qu’au Mexique, c’est un jour normal, tout est ouvert. Au travail, je dirais qu’il y a aussi des différences. Ici, vous êtes plus autonome dans votre travail, ce que je trouve bien. Et le nombre de jours de congés accordés en France est beaucoup mieux, ce que je trouve génial. Une autre différence serait les saisons, au Mexique nous vivons essentiellement dans un été éternel, juste interrompu par la saison des pluies. C’est génial d’avoir l’opportunité de pratiquer le ski et d’avoir de la neige en général. ».
De gauche à droite :
Sneka PRABHAKARAN est née en Inde, a étudié à l’Institut de Technologies de Madras, puis Darmstadt en Allemagne et à Grenoble, fin 2019.
Kou IHARA est originaire de la préfecture du FUKUOKA, sur l’île de KUYSHU, où il a aussi étudié. Kou est arrivé en France en août 2021.
Emmanuel ARMANDO GARCIA RAMIREZ est né à Colima, au Mexique, où il a étudié. Il est arrivé en France pour son Master à Grenoble en 2018.

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